dimanche 18 mai 2014

Trail dans le Cantal - 5ème Elément

Pour Noël, j'ai décidé de me faire plaisir en me payant un stage de trail. Mais devant l'offre relativement pléthorique et les tarifs  très variables des formules, difficiles de faire un choix tellement tout semble alléchant...  Puis au détour de mes lectures sur la toile, je tombe sur un article de Génération Trail qui parle de la structure 5ème Elément. Je me rends sur le site et je découvre qu'un stage est organisé dans le Cantal deux semaines avant la Pastourelle où je me suis justement inscrit un peu plus tôt! Ce stage est fait pour moi! Ce sera une reco grandeur nature, dans un coin où je voulais vraiment revenir après avoir fait le GR400, il y a quelques années. En plus, le tarif est vraiment très correct, 450€ pour 4 jours et 3 nuits en pension complète avec au programme plus de 70km et 4000m+ sur les plus beaux spots du Cantal et des conférences sur les grandes thématiques du trail. Ni une, ni deux, j'envoie un chèque de réservation!

J1 : L'Elancèze

Je me retrouve ainsi pour ce long week-end de Mai à me balader à travers les Cévennes pour rejoindre Thiézac à un peu moins de 4h de route d'Alès. Peu avant Saint-Flour, j'aperçois le Massif Cantalien où il semble y avoir encore pas mal de plaques neigeuses. Voilà qui est prometteur!
Sentier forestier
J'arrive à la Ferme de Trielle, notre base pour les 4 jours à venir où je suis accueilli par Caroline, Lydie et Jean-Christophe, nos trois encadrants pour les jours à venir. Les premiers contacts avec les autres participants sont un peu timides... mais bon, normal, on n'est pas des sauvages, on va pas tout de suite balancer les dossiers ^^ mais Caroline nous met très vite à l'aise et nous invite à nous préparer pour aller profiter des sentiers et du temps magnifique dont on bénéficie. Rien de mieux pour apprendre à nous connaître que d'aller partager notre passion.
Le soleil brille franchement et c'est un vrai plaisir d'aller "balader". Pour ma part, dès les premières foulées, je sens que j'ai pas les "cannes"... mais bon, c'est pas bien grave, je suis avant tout là pour prendre un max de plaisir, engranger des kilomètres, du D+ et surtout des bons conseils! Les premières pentes annoncent la couleur, on est bien à la montagne! Fini les lacets pour atteindre les crêtes, là c'est souvent "dré dans le pentu" et çà pique! Mais c'est cool, çà réveille!
Les pâturages du Puy de la Poche 
Première pause "conseils"! Caro nous donne quelques trucs pour améliorer notre technique de marche en montée et soulager nos pauvres petits quadris qui souffrent tout le temps! Testé sur les 3 jours, pas encore vu de différences flagrantes (eh oui, on devient pas Kiki en 3 jours...), mais j'ai bien senti les courbatures dans les fessiers!
La sortie se poursuit dans les grands pâturages du Puy de la Poche balayés par le vent et noyés par le soleil en direction de l'Elancèze. Le point de vue sur la chaîne des Puys du Cantal y est absolument splendide : Puy Mary, Puy Griou, Plomb du Cantal! Ces noms résonnent dans ma tête, j'ai hâte d'être à demain pour courir sur leurs flancs!
Les crêtes du Cantal
Après cet instant de contemplation, nous filons sur la crête en direction du Col de Bellecombe et du Corpou Sauvage avant de replonger dans le vallon de Lasmolineries. Mais là, plus de sentier, trop peu fréquenté, la nature y a repris ces droits. Alors, on coupe dans la pente et c'est l'occasion de mettre en application les conseils prodigués par Caro quelques instants plus tôt pour assurer une bonne descente.
Cascade de Faillitoux
Au fond de la vallée, on se dirige vers la cascade de Faillitoux, la plus haute du département. Alors, une cascade certes, c'est beau, mais là, on touche à l'oeuvre d'art avec ces orgues basaltiques, on se croirai à la chaussée des Géants dans le nord de l'Irlande. On s'approche et dans un vacarme assourdissant, on plonge les pieds dans l'eau ce qui est particulièrement agréable par ce temps.
Après cette pause revigorante, il est temps de repartir en direction du Col de Lagat et de la Ferme de Trielle. Je marque un peu le pas sur cette dernière courte ascension et surtout sur la portion finale de bitume où je pèche toujours à cause de mon manque de vitesse. Voilà qui clôt cette première journée et annonce la couleur des jours suivant! Il va falloir gérer si je veux pas exploser dimanche!
Après un repas de roi mitonné par l'équipe de la Ferme au cours duquel les uns et les autres commencent un peu à se lâcher en payant leur bouteille de rouge, Caro et JC nous font un exposé sur la préparation et la gestion d'une saison de trail. Je n'ai, pour ma part, pas découvert beaucoup de choses car j'ai eu l'occasion de me documenter à ce sujet, mais c'est toujours intéressant de pouvoir poser ses questions à des sportifs de haut niveau sur nos pratiques respectives en terme d'entraînement. 

J2 : Crêtes du Puy Mary

Bec de l'Aigle
Pour cette deuxième journée, ce sont pas moins de 30km et 2000m+ qui sont prévus. Autant dire que çà va chauffer les cuissots! Au départ de la Ferme, on a droit à de belles éclaircies et une température plutôt douce qui présage une agréable journée sur les crêtes des anciens volcans. Et après une petite demi-heure de voiture nous voici au Font d'Alagnon où nous sommes rejoins par plusieurs traileurs locaux qui feront ce soir une intervention sur les pathologies dans le trail.
Nous démarrons donc avec un bon groupe de 20 coureurs. Entre temps les nuages se sont positionnés en altitude et le vent d'ouest s'est levé rafraîchissant copieusement l'atmosphère. Nous attaquons par une belle pente dans une forêt de hêtres jusqu'à environ 1500m d'altitude. Caroline, voyant que nous sommes nombreux à avoir pris des bâton en profite pour nous faire un petit briefing sur leur bonne utilisation en trail. Je m'empresse de mettre ces bons conseils en pratique pour rejoindre les hautes prairies d'altitude balayées par le vent.
La tête dans les nuages
Au Bec de l'Aigle, le froid devient mordant et on s'abrite derrière un pan de rocher pour attendre le reste du groupe. Les nuages commencent à envahir les crêtes et on se retrouve en quelques instants dans une purée de pois qui n'augure rien de bon. J'enfile les couches, mais ce vent s'infiltre partout, et j'ai froid lorsque je reste à l'arrêt... Nous repartons rapidement sur les crêtes en direction de Peyre Arse et du Puy Mary.
Toute la traversée s'effectuera dans les nuages et malheureusement on ne profitera pas du paysage... mais au final, moi j'aime bien ces conditions difficiles où la nature nous signifie bien qui dirige par ici et que pour cette fois on peut passer, mais que ce ne sera pas tous les jours le cas! J'apprécie ces ambiances un peu mystiques où on découvre pas après pas ce qui se présente. On se croirait dans un film d’où pourrait surgir d'un instant à l'autre un chamois, une marmotte ou une vache.
Les crêtes sont particulièrement acérées et c'est une des spécificités du Cantal que j'avais oublié. On chemine parfois sur des sentes où deux mètres à droite et deux mètres à gauche c'est le vide! Pas le droit à l'erreur! Il faut aussi faire bien gaffe sur les plaques de neige qui sont encore présentes en quantité, on peut vite passer à travers surtout sur les bords des névés! Heureusement certains sont praticables et on peut s'autoriser quelques sessions "snow-trail" toujours très ludiques.
L'ascension du Puy de Peyre Arse est particulièrement raide et hors sentier. Je me retrouve par moment seul au monde, je ne vois personne devant, personne derrière, alors que je suis à peine dix mètres en arrière! Un brouillard à couper au couteau! On enchaîne ensuite avec la traversée de la Brèche de Rolland, très impressionnante et la très raide ascension (pente à 40% de moyenne!) du Puy Mary que j'aurais à refaire dans deux semaines pour la Pastourelle.
Le sommet du Puy Mary (oui, oui!)
Au sommet, on est sur un îlot perdu dans la brume, une table d'orientation est présente, mais inutile de chercher à se repérer... où est le nord? Personne ne sait vraiment... heureusement que nos guides savent de quel côté il faut repartir car après avoir tourné un peu, difficile de savoir d'où je venais! Incroyable. La descente vers le Pas de Peyrol est certainement un des passages les plus ennuyeux de la sortie car elle se fait sur une horrible piste bétonnée aménagée pour que les touristes fainéants déjà montés au col en voiture, puissent accéder au sommet avec leurs petits escarpins... A quand une belle route bitumée pour monter au Mont-Blanc?... tout se perd mon bon monsieur...
La Jordanne à Mandailles
Après ce difficile passage dans le monde des hommes, on replonge dans le monde des Esprits à la merci des caprices de la nature. Nous quittons les crêtes pour rejoindre les magnifiques forêts Auvergnates et passer sous la couche nuageuse. Enfin un peu de paysage s'offre à nous, des burons, des vacheries, des villages. Malgré l'humidité présente, c'est un véritable plaisir de courir dans ces vallées en direction de Mandailles. A l'arrivée au village nous trouvons un bel abri où nous installer pour casser la croûte et refaire le plein des gourdes. Mais il s'agit de ne pas trop traîner! Plus on attend, plus le redémarrage sera difficile. Alors, une demi-heure plus tard, on reprend notre chemin pour les 14 derniers kilomètres.
Ce sera la portion la plus difficile à gérer pour moi. Le terrain est bien moins technique et pentu que ce matin, mais la digestion de mon bon repas me pompe toute mon énergie et pour être cru, j'en chie pendant deux bonnes heures... Heureusement, le paysage est vraiment sympa et d'un vert qu'on ne connait pas dans les Cévennes. On contourne tout le Puy Griou, le centre du Volcan Cantalien, sans en apercevoir une seule fois le sommet perdu dans la brume. La fin du parcours consiste en un superbe single en prairie où j'arrive enfin à relancer et une descente raide sur les pistes de ski de Super Lioran, de quoi bien bosser les quadris en excentrique (j'espère avoir bon, sinon Caro va m'engueuler! ^^ ).
Chape de nuages
Je suis bien content de rejoindre ma voiture après cette sortie technique et physique. Un peu déçu de n'avoir pu profiter du paysage, mais je me console en me disant que je vais avoir l'occasion de revenir bientôt et m'offrir une deuxième chance.
De retour au camp de base, une conférence sur les pathologies du trail et leurs moyens de prévention nous est dispensée par un médecin urgentiste ostéopathe et un infirmier qui sont aussi traileur et qui étaient avec nous sur le parcours. J'ai appris un paquet de chose et j'ai remplis des pages et des pages de notes sur mon téléphone. Il va falloir mettre tout çà en application pour se protéger et profiter le plus longtemps possible de ce beau sport qu'est le trail.

J3 : Test ascensionnel et Gainage

Cette troisième journée est consacrée à la réalisation d'un test ascensionnel. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en réaliser un (ni même sur le plat d'ailleurs...) et j'ai hâte de voir ce que çà va donner. Après un bon petit-déjeuner, j'enfile la tenue du CTC (faut bien montrer les couleurs! ) et c'est parti pour les Chazes et le petit parcours que Caro nous a concocté!
On traverse le magnifique petit hameau et on commence par un reconnaissance du petit chemin forestier où va se déroule le test. Il monte tranquillement à environ 15% au début puis un peu moins sur le haut où il faudra réussir à relancer. La pente fait au total 13%, donc tout doit pouvoir se courir... enfin c'est la théorie!
L'équipe a préparé des petites pancartes indiquant le dénivelé parcouru depuis le point de départ afin de se repérer. En montant, on les place jusqu'à atteindre 150m+. Petite photo au sommet que personne ne devrait atteindre et on redescend en trottinant.
Plus bas, petite séance d'échauffement avec Caro et JC à la baguette! et attention, faut que çà tire droit!!! ^^ Je me rassure car, c'est à peu de chose près le genre d'échauffement que je pratique avant mes courses, un pue plus court et plus dynamique toutefois. Une fois bien réchauffé, Caro nous rappelle le principe : 5 minutes d'ascension le plus rapidement possible, le but étant d'attendre sa fréquence cardiaque maximale à la fin du test. Elle nous indique aussi d'essayer de partir vite pour forcer le cardio à monter dans les tours et d'ensuite gérer tant bien que mal le reste de la monter. On va essayer de faire çà bien malgré la fatigue accumulée les derniers jours.
Puy Griou
Synchronisation des montres, remontage des chaussettes et des shorts, pieds dans les starting blocks! GO! Je pars fort et tente de suivre le rythme des costauds devant, mais après quelques dizaines de mètres, je commence à perdre du terrain. Il me faut une petite minute pour atteindre ma fréquence cardiaque haute (180), celle où je commence à être essoufflé! Au premier "coup de cul", je bloque, marche rapide et je relance dès que la pente se radoucit. Je regarde ma montre.... déjà 3 minutes... çà passe vite! Alors, je relance, autre changement de pente, je rebloque... puis, 4min30, je donne tout pour grappiller quelques mètres... je lève la tête, devant ils ont stoppé! oups... 5m10... je reviens un peu en arrière, et relève le dénivelé, 84m (j'en ai 86 à ma montre). Je regarde mon cardio... à peine 186... je n'ai pas réussi à atteindre ma FCmax qui est à 195, mais que je n'ai plus atteinte depuis longtemps! à trop faire de long!
On redescend tranquillement aux Chazes en discutant des impressions des uns et des autres. Pour ma part, je pense après coup, que j'aurais pu m'arracher un peu plus. Mais difficile sur un premier test de savoir comment gérer cet effort si brusque.
Au retour à la Ferme, on se lance dans une séance de gainage et d'étirements pour se mettre en appétit. Séance très ludique avec un peu de travail en binôme, le tout sous de belles éclaircies. Le soir, un petit débriefing de la journée est prévu, mais en attendant c'est quartier libre.
Pour ma part, ce sera repos. Petite séance de natation, de slack-line pour le travail de proprioception, une bonne dose de Compex en mode récup active, une sieste et c'est déjà l'heure du débrief. Ce dernier est improvisé dans le bar de la Ferme, en fait l'ancien cave d'affinage à fromage, autour de bonnes bières artisanales. Au final, ma VMA ascensionnelle est de 1008m/h... c'est pas énorme, mais je ne peux que progresser! Quoiqu'il en soit, j'ai trouvée cette matinée particulièrement enrichissante et ludique, et je pense qu'un de ces quatre je proposerais de faire ce test à mes amis du CTC ! ^^

J4 : Autour du Lioran

Au dessus du Lioran
Pour cette dernière journée, c'est une sortie un peu plus facile qui nous attend, avec un long passage en crête depuis le Plomb du Cantal jusqu'à Thiézac. J'ai super bien dormi et je me sens bien en forme! Il m'aura fallu trois jours prendre le rythme... un sacré diesel! On démarre cette fois de la station de Super Lioran, où nous sommes rejoins par un bon groupe de traileurs d'Aurillac. Cà démarre droit dans les pistes de ski. Je sors les bâtons et roule ma poule! On prend vite de la hauteur jusqu'au Rocher du Cerf. Le temps est meilleur aujoud'hui que deux jours auparavant. Il y a un vent de fou, mais au moins il déchire la couche nuageuse nous apportant quelques agréables éclaircies.
Crêtes du Plomb du Cantal
Dès qu'on quitte la douce protection de la forêt, le vent commence à nous harceler par brèves mais puissantes rafales. L'ascension est ainsi rendu compliquée. On récupère une piste de ski jusqu'au Pas des Alpins à près de 1800m. Là, les rafales se font d'une extrême violence! Je n'ai jamais eu à faire à de telles conditions de vent en montagne et je suis bien content d'être encadré par des personnes qui connaissent bien ces situations, car çà pourrait presque devenir inquiétant! Mon crâne souffre encore du serrage prononcé de ma casquette nécessaire à son maintien en position... pendant que certains s'abritent dans une cabine, la sage décision de faire demi-tour et donc de changer de parcours est prise. Plus de crêtes, mais une boucle dans la vallée. La sagesse est de mise dans de telles conditions.
A l'abri
La redescente se fait sur une large piste de ski de descente encore largement recouverte de belles plaques de neige. Du coup, rebelote, session snow trail, et je décide de lâcher les chevaux et m'amuser un peu. C'est la dernière journée, ce serait dommage de repartir avec du jus! On rejoint ensuite le lac des Gardes, où je ferais certainement ma plus belle photo du week-end, pour replonger vers le village éponyme.
Au plus bas du parcours, on traverse la Cère pour remonter au hameau des Chazes et à notre parcours de VMA de la veille. Bizarrement personne n'a tenté de battre son chrono de la veille? ^^ On file ensuite à flanc de coteau jusqu'au Col du Font de Cère. Je réussirais à courir sur toute cette portion trouvant mon rythme! J'adore cette sensation où j'ai l'impression de courir sans dépenser d'énergie, de pouvoir continuer des heures à ce rythme! Çà ne m'arrive pas souvent, mais quand je trouve ce point d'équilibre quasi idéal entre foulée, cardio et respiration, c'est vraiment le pied!
Près du Lac des Gardes
On poursuit ensuite sur la crête du Puy de Masseboeuf et on plonge juste avant le sommet dans une très sympathique monotrace qui nous ramènera à notre point de départ. Une belle conclusion à ce week-end que je ne suis pas près d'oublier!
De retour au gîte, nous prendrons notre repas tous ensemble sous un beau soleil, dans la bonne humeur et la franche rigolade caractéristique de tout ces instants passés ensemble, sans prise de tête. Puis, vint le moment de plier bagages et repartir chacun dans notre coin d'Hexagone. Pour a part, j'aurais bien continuer encore quelques jours, tellement j'ai le sentiment de n'avoir vu qu'un petit bout de la lorgnette! Mais les occasions seront encore nombreuses.
En direction des Gardes

Le retour sur Alès que je redoutais se fera finalement tout en douceur. Je craignais les douleurs dans les jambes après tout ces kilomètres parcourus, mais je n'en aurais finalement pas! Et aussi bizarre que çà puisse paraître, je n'ai quasiment pas eu de courbatures les jours suivant! Une première! Serait-ce le métier qui rentre? Va savoir !

Au dessus des Chazes
Pour finir, encore un grand merci, Caro, JC et Lydie pour votre gentillesse et pour tous vos précieux conseils. J'ai tout apprécié, même le temps capricieux! Çà forge le mental et l'expérience! J'attends avec impatience le programme 2015 ! Il parait que c'est sympa Megève? ^^

1 commentaire:

Trail&CO, le blog Sport, Voyage et Outdoor a dit…

Les photos sont super belles !! Et comment ça on devient pas Kiki en trois jours ?? Zut alors !!!^^ Moi aussi j'aime bien les conditions difficiles... bizarre à dire mais perso je préfère courir sous la pluie que par grosse chaleur, le brouillard c'est sympa aussi mais le vent pas top par contre !-(